Accident d’ATR 72 en Iran : au moins 65 personnes disparues

 

Dimanche 18 février 2018, un appareil bimoteur ATR 72 de la compagnie Aseman Airlines s’est écrasé dans un accident survenu dans la zone montagneuse de Zagros en Iran.

L’avion, immatriculé EP-ATS, avait décollé de l’aéroport de Téhéran et avait pour destination Yasouj, à quelques 500 kilomètres.

Le bimoteur à hélices comportait au moins 65 personnes à bord.

Au lendemain de l’accident, le sort des occupants de l’aéronef est réservé.

Toutefois les espoirs sont maigres eu égards aux conditions et lieu de l’accident.

Les causes de l’accident

A ce stade, il est prématuré de les déterminer.

Toutefois, les conditions météorologiques semblaient mauvaises dans la zone montagneuse de l’accident.

C’était encore le cas alors que les premières opérations de secours devaient être mises en place.

La zone de l’accident se déploie notamment dans la zone du Mont Dena qui culmine à plus de 4.300 mètres.

L’ensemble des conditions de recherches est donc difficile.

Un avion de conception européenne

Cet appareil fut conçu par une société ATR constituée par Airbus (ex Airbus Group, ex EADS, ex Aerospatiale) et Leonardo SPA (ex Alenia Aermacchi, ex Aeritalia).

C’est la raison pour laquelle des membres du BEA ont été dépêchés sur place.

En effet, à l’instar du crash survenu en 2017 au Honduras, le pays d’occurrence de l’accident se doit d’informer l’autorité d’enquête de l’État de conception de l’appareil.

Conformément au Chapitre 4 de l’Annexe 13 à la Convention relative à l’aviation civile internationale , le BEA sera destinataire d’une notification de la part de son homologue iranienne.

Il participera aux investigations sur les causes de cet accident d’hélicoptère.

L’Iran a fait l’objet de sanction internationales l’empêchant de se procurer des pièces de rechange ainsi que de nouveaux appareils.

L’avion en cause opérait depuis plus de 25 ans.

Depuis la levée progressive de ces sanctions en 2015, plusieurs commandes furent passées à Airbus et Boeing pour renouveler les flottes aériennes vieillissantes.