Atterrissage chaotique d’un Airbus A330 de Saudia

Le 21 mai 2018, un aéronef Airbus A330-243 de la compagnie aérienne Saudi Arabian Airlines a expérimenté un atterrissage chaotique.

Le vol SV3818 avait pour destination la ville de Dhaka au Bangladesh.

L’appareil immatriculé TC-OCH avait décollé de l’aéroport Madinah-Mohammad Bin Abdulaziz, de Médine en Arabie Saoudite.

Les pilotes ont rencontré des problèmes techniques relatifs au système hydraulique.

En conséquence, ils ont pris la décision de faire demi tour pour un atterrissage rapide et trouver la cause des défaillance dans le système hydraulique.

Un atterrissage périlleux

Contraints d’atterrir en urgence à Djeddah, ville située à 400 km de l’aéroport de départ, les pilotes ont du faire face à la phase atterrissage, alors que le train des pneus avant était bloqué.

Conservant tout leur sang-froid, ils ont du atterrir “sur le ventre” de l’appareil, provoquant de très nombreuses étincelles.

Toutefois, heureusement, l’appareil n’a pas pris feu, ce qui aurait pu d’avantage alourdir le bilan des victimes.

Les images de l’atterrissage qui circulent son impressionnantes.

La manœuvre a fait 53 victimes sur les 141 passagers et les 10 membres de personnels de bord.

Toutefois, au regard de la manœuvre, le bilan apparait comme relativement maitrisé.

Une enquête à venir

L’appareil avait été mis en circulation en 2001.

Les causes de cet atterrissage d’urgence et des diverses défaillances ne sont pour l’heure pas déterminées.

Une enquête devrait faire toute la lumière sur cet incident qui n’a heureusement pas provoqué de décès.

Conformément au Chapitre 4 de l’Annexe 13 à la Convention relative à l’aviation civile internationale, le BEA sera destinataire d’une notification de la part de son homologue saoudienne.

En effet, à l’instar de nombreux accidents impliquant un appareil manufacturé par un constructeur français, le pays d’occurrence de l’accident doit informer l’État de conception de l’appareil.

Dans le respect des règles internationales, le service d’enquête français devrait donc participer aux investigations sur les causes de cet incident.

L’ensemble des passagers peut évidemment solliciter une indemnisation de la part de la compagnie aérienne.